Deux représentantes des « Pussy Riot » s’adressent à la sous-commission Droits de l’Homme du Parlement européen où siège Nicole Kiil-Nielsen, eurodéputée EELV
DROIT-Deux représentantes des « Pussy Riot » s’adressent à la sous-commission Droits de l’Homme du Parlement européen où siège Nicole Kiil-Nielsen, eurodéputée EELV. Malgré les risques qu’elles encourent, elles sont venues alerter les élus sur la situation de Maria Alekhina, membre du groupe actuellement en grève de la faim, isolée dans une prison russe. Elles dénoncent également l’état de dégradation des droits humains en Russie
Elles y sont accusées de « délit d’extrémisme » et « d’incitation à la haine religieuse, ethnique et politique » après avoir affirmé lors d’un concert dans la cathédrale de Moscou qu’il était intolérable que l’église soutienne Vladimir Poutine à la veille des élections présidentielles. Après leur condamnation, la Russie a adopté une série de mesures dont une loi dite « Pussy Riot » sur « les insultes aux croyances ». Cette loi impose des peines démesurées à de nombreux artistes russes.
Ces jeunes femmes dénoncent « un lavage de cerveau médiatique ». Toute référence aux « Pussy Riot » fait l’objet d’une censure (chansons interdites, expositions annulées, articles de presse censurés). Les eurodéputés membres de cette sous-commission sont extrêmement émus à l’écoute de leur témoignage. Après l’adoption d’une résolution en septembre 2012 sur l’utilisation politique de la justice en Russie, ils maintiendront leur vigilance.