Il faut sauver l’arbre à légumes

Gaillon : il est encore possible de sauver L’arbre aux légumes

Gaillon. Près de 50 membres de l’association se sont réunis samedi matin, à Vernon. Tout n’est peut-être pas terminé pour le chantier d’insertion…

«Indignation », « cri de colère »« injustice ». Une cinquantaine d’adhérents de L’arbre aux légumes ont exprimé leur désarroi samedi matin, sur le lieu de distribution habituel des paniers de l’association, place de la République, à Vernon. Même si la décision de Thierry Coudert, préfet de l’Eure, est irrévocable – lire nos éditions précédentes -, les membres de l’association installée à Gaillon ne comptent pas se laisser abattre.

Une SCIC créée

Après une dizaine de témoignages pour évoquer « l’incompréhension face à une décision si brutale » et la signature d’une lettre commune adressée au préfet et aux responsables politiques, Philippe Mahieu, ancien directeur de L’arbre aux légumes, a tenu à remettre un peu de baume au cœur des personnes présentes. « À la suite de la mise en liquidation judiciaire de l’association, une équipe de salariés permanents et en insertion se sont mobilisés depuis plusieurs semaines pour créer une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC), avec pour nom, La grange aux légumes. »

L’activité de la SCIC sera ainsi de poursuivre le maraîchage biologique sur les terrains de l’association. « Nous tenons également à continuer à développer l’insertion pour les personnes en difficulté. » Une réunion a déjà été organisée avec la liquidatrice judiciaire ainsi qu’avec Bernard Le Dilavrec, maire (PS) de Gaillon, vendredi soir. Et Philippe Mahieu l’assure : « Ils nous soutiennent. La liquidatrice nous a même assuré qu’elle nous appuierait devant le juge si nous réussissons à trouver l’argent. »

20 000 € à trouver

Car pas moins de 20 000 € doivent abreuver la SCIC avant le 31 décembre… « La SCIC pourrait être effective vers le 15 janvier mais nous devons être en mesure de déposer le capital social en banque d’ici la fin décembre… »

Les bénévoles vont donc se mobiliser dans les jours et semaines pour réunir les fonds nécessaires. « Ayant témoigné tout au long de ces dernières semaines de votre soutien et de votre volonté de voir ce projet venir à terme, nous vous proposons de devenir sociétaires de la SCIC moyennant l’achat de parts sociales d’une valeur unitaire de 50 €. »Une course contre la montre s’engage pour les bénévoles.

INFOS PRATIQUES

Pour soutenir l’association, chèque à libeller à l’ordre de la SCIC La grange aux légumes et à envoyer au 14, rue Verte, 27600 Gaillon.

article paris normandie

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